Chères adhérentes, chers adhérents, chers collègues,

L’attachement indéfectible de l’UNSA au respect de la laïcité n’est pas discutable… Une valeur intrinsèque à notre organisation. Pour être certain que chacune et chacun a bien compris ce principe de notre vivre ensemble, même le ministère des Armées prévoit une formation ad hoc en 2025 pour tous… pour tous les personnels… civils seulement. De là à en conclure que les personnels militaires auraient une laïcité native les exemptant de cette « formalité », il n’y a qu’un pas que l’UNSA ne franchira pas.

Nous voilà rendus, déjà, en décembre 2024, et pour répondre davantage à la tradition qu’à tout réflexe religieux, il nous faut nous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année quand bien même vous lirez cette lettre à quelques semaines de l’échéance.

Nous, « perso », nous n’avons rien de spécial à confesser, si ce n’est une colère grandissante vis-à-vis d’un gouvernement dont la seule commande de Noël, la Loi de Finances 2025, démontre l’entretien d’une permanence ancrée d’une détestation des agents publics… le fonctionnaire bashing tourne à plein régime. Pas certain que l’ancestral vieil homme barbu, courageux certes mais ne travaillant néanmoins qu’un jour par an, faut-il le rappeler, ait vocation à transporter dans sa hotte autant de haine envers les agents publics. Voilà que la Suisse, après avoir attribué l’asile économique à notre ancien ministre de l’économie, inaugure un confessionnal d’un nouveau genre, qui, moyennant de « Accepter les cookies et fermer » vous permettra d’expier vos péchés directement à l’hologramme du Christ. Faites vos confidences après le bip s’il vous plait. Vous connaissiez le « Deus EX machina », bienvenus chez le « Deus IN machina ».