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La lettre de Juin 2024

Chères adhérentes, chers adhérents, chers collègues,

 

C’est vrai quand on y pense un peu que le code du travail comme le statut de la fonction publique, sont mal fichus.

 

Aucun des deux ne prévoit en effet, les matins où vous sentez que votre présence au travail risque de faire s’ajuster automatiquement le niveau de performance de votre entourage à votre faible état général et globalement faire baisser le niveau de productivité collective. Vous avez essayé d’évoquer le sujet en entretien, motivé vos supérieurs à admettre le principe, quasi mobilisé vos collègues…

 

Rien n’y fait, vous avez toujours droit aux mêmes clichés : congés, RTT, arrêt maladie. Comme si les congés servaient à compenser une baisse de forme passagère. Le coup du poisson rouge suicidaire ou de la rage de dents du chinchilla, ça ne fonctionne qu’une fois… et encore.

 

Vos arguments : « Oui mais ce sont comme mes enfantssmiley triste » se voient toujours opposer « T’as qu’à prendre un congé des dents d’aidant de la mère, c’est prévu par les textes désormaissmiley rire ». Bref ça n’a pas fonctionné terrible terrible, il faut bien l’avouer.

Voilà que la solution pourrait venir du pays « 9-9-6 », celui où l’on travaille de 9h du matin à 9h du soir, 6 jours par semaine. Qui l’eut cru ?

Une entreprise chinoise invente l’option du « congé malheur » offrant la possibilité à ses salariés de poser jusqu’à 10 jours par an sans avoir à se justifier avec comme seul principe : « Si vous n’êtes pas heureux, ne venez pas travailler », ces 10 jours venant se rajouter aux congés ordinaires et ne pouvant pas être refusés par le chef.

 

Ne répétez pas cette initiative en France, pays qui n’arrive même pas, ni à comprendre ni à voter le congé menstruel pour les salariées aux règles douloureuses et invalidantes. Quant à l’application dans la sphère publique du congé malheur, vu le mépris du politique pour ses propres agents et le décrochage salarial entretenu, le risque est trop grand de vider les services d’un coup.

 

Il suffirait pourtant d’une loi toute simple et efficace que, bizarrement, aucun politique n’a le courage de proposer : « Ne plus travailler le lendemain des jours de repos ». A méditer, je ramasse les copies dans un mois…

 

Laurent TINTIGNAC – Secrétariat général de l’UNSA-Défense

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