Une nouvelle prestation ? oui mais la fenêtre de tir est étroite !

Constat :

Il ressort des chiffres communiqués par l’agence France Presse (AFP) que :

- ce sont les personnes de moins de 30 ans qui souscrivent le moins à une protection sociale complémentaire (PSC) car elles estiment avoir moins de besoins en santé et manquent de moyens financiers.

En 2018, 34% des 18-24 ans ont déclaré n’être pas couverts par une PSC.

  • Après 30 ans, un intérêt voit le jour pour une PSC, ce qui s’explique par une augmentation de la consommation des produits de santé, principalement liée à la présence d’enfants au foyer.

Il a été comparé les tarifs de 9 mutuelles de santé sur l’offre correspondant au niveau 1 des offres référencées et voici les tarifs moyens :

- 190.80€ pour les moins de 20 ans,

- 208.80€ pour les moins de 25 ans,

- 229.32€ pour les moins de 30 ans.

Il a donc été décidé d’aider les personnels civils  et les personnels militaires du Minarm et de la gendarmerie, dans leur 1ère année de service, en prenant en charge une partie de leur première souscription à une PSC auprès d’un organisme d’assurance.

Le nombre de bénéficiaires potentiels serait  de 32 000 personnes.

Les 30-35 ans représentent 30% de civils du Minarm.

Et l’UNSA Défense salue la parution de la circulaire n° 19225 du 12.10.2020 qui instaure une aide en santé aux jeunes recrues (ASJR) civiles et militaires âgées de moins de 35 ans effectuant leur première année de service au sein du Minarm.

L’ASJR se traduit par une participation financière du Minarm à la cotisation annuelle d’un contrat individuel de couverture santé, d’un montant forfaitaire de 190 euros ; soit pour le ministère un budget annuel de 6 millions d’euros.

Heureuse nouvelle, allez-vous dire, sauf que cette aide ne vaut que pour les recrues de l’année 2020.

L’UNSA Défense s’est laissé dire que cette allocation serait, bien entendu, renouvelée chaque année. Néanmoins, chacun connait l’adage sur les promesses …

L’UNSA Défense demande donc instamment à ce que cette allocation soit reconduite pour l’année 2021 et suivantes jusqu’au prochain référencement des organismes de PSC pour le Minarm.

Pour l’UNSA, tous les agents doivent pouvoir bénéficier d’une complémentaire santé et d’une prévoyance cofinancée par l’employeur. Des discussions se sont engagées à la DGAFP en vue de trouver un accord qui, pour l’UNSA, doit réduire les inégalités existantes entre fonction publique et secteur privé et entre ministères.

Lire : le flash info : aide aux jeunes recrues au 03.11.20