La lettre

 De l'information sur les sujets soit propre au MINARM soit d'ordre général... l'agenda ...

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Que devait nous réserver l’année 2020 ? Ce qui était prévu : des réformes, la stabilité, la construction, la maîtrise… ou la rébellion, la violence ?

Et si nous jouions avec les nombres de cette année jumelle (20 + 20) pour y trouver des réponses ?

Avec le chiffre 40, il est fréquent de connaître des limitations, des lenteurs, des privations, des épreuves. Il est associé à des événements majeurs et évoque une transition vers un nouvel état. A dimension purement temporelle, 40 annonce un nouveau cycle, une phase de changement, le chiffre du passage et de la transition. Cela n’est-il pas la réalité ? N’avons-nous pas revu nos façons de travailler ? De se nourrir ? D’acheter Français ? De faire attention à la planète ? De se concentrer sur l’essentiel ? La sagesse populaire considère traditionnellement le « cap de la quarantaine » comme un tournant déterminant. Les optimistes espèrent « que la vraie vie » commence à cet âge-là. Finalement, 2020, une année de bon augure ? 

Tout de même, cette année, maudite ou bienveillante, s’achève… Enfin, et avec elle, ses traditionnelles fêtes de fin d’année, ses écueils à éviter... Pourquoi ne faut-il pas être treize à table ? Selon la croyance populaire, être treize à table porterait malheur et prédirait un événement malheureux. Une superstition faisant référence à la Cène, repas placé sous le signe de la trahison.

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Sans éluder le contexte actuel de la crise sanitaire, ne voulant pas ajouter à l’anxiété quotidienne, et au sentiment d’impuissance, l’UNSA DEFENSE se tient présente à votre écoute. N’hésitez pas à nous consulter sur tout sujet. Nous sommes à votre disposition dans la configuration qui vous convient : en présentiel avec les gestes barrières, auprès de nos délégués, ou en distanciel via nos médias Twitter, Facebook et notre site internet. 

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Pour ne passer pour un vieux radoteur, je ne dirai pas « je vous l’avais dit !» bien que cela me titille fortement.  

Mais je sens votre curiosité piquée au vif. Oui bien sûr, vous vous demandez de quoi je ne veux pas vous parler ! 

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues, 

La rentrée scolaire 2020 restera gravée dans la mémoire de chacune et chacun d’entre nous, en raison de ses nombreuses particularités, et des situations qui en découlent. Si le port du masque est obligatoire pour les élèves et les enseignants, ces derniers doivent pour autant être en mesure de faire « classe » à distance. La volonté des collectivités publiques de développer la fourniture adaptée aux collégiens et lycéens, notamment d’ordinateurs portables en remplacement des manuels classiques, permet surtout la continuité du service public de l’enseignement à distance en cas de « cluster ».

Ce mois de septembre est un temps fort pour notre organisation syndicale avec l’organisation et la tenue de notre assemblée générale les 22 et 23 en visio-conférence, conditions sanitaires obligent !

L’actualité de cet été a démontré que l’augmentation des déplacements de personnes, pas toujours sur de longs trajets, est très étroitement liée à la hausse de « R0 », soit le taux de propagation du virus au sein de la population. Il nous revient d’être responsable et altruiste, en respectant les consignes de sécurités sanitaires, en limitant au strict nécessaire nos déplacements professionnels, dès lors que nombre de tâches peut être réalisé autrement.

Cette lettre est aussi l’occasion de faire le point sur la réforme des congés bonifiés, et, dans un tout autre registre, de revenir sur la tribune de Laurent Escure qui s’interroge sur ce qu’il appelle la « génération COVID » : Jeunesse précarisée ou accompagnée, oubliée ou considérée, ses premiers pas seront déterminants ». Enfin, l’UNSA Défense a le plaisir de vous faire découvrir un de ses talents, Philippe Muse, écrivain inspiré et exalté par les mots et expressions françaises. 

Portez-vous bien et portez votre masque, il protège les autres et vous prémunit également de la Covid 19. Faites actes d’altruisme ! L’heure n’est plus à se poser des questions mais à agir !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de septembre 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

On a beaucoup entendu dire que le monde d’après ne devait pas ressembler au monde d’avant.

Quelques observations, désabusées, livrées pêle-mêle :

  • Il semblerait que dès que l’état d’urgence sanitaire s’arrête (la date qui circule serait le 10.07.2020), le jour de carence réapparaisse. Autre exemple, un projet de décret récemment communiqué diminue le nombre de jours d’autorisation d’absence pour enfants malades. Hum …Ne doutons pas que quoiqu’il ait été dit nous allons voir revenir aussi la réforme des retraites…
  • 1) Combien étions-nous à applaudir nos chers soignants le soir à 20h00 pendant 2 mois ?
  • 2) Combien sommes-nous à avoir signé la pétition UNSA pour les soutenir lors du Ségur de la santé ouvert le 28.05.2020 ?

Les réponses : 1) beaucoup ; 2) trop peu, si peu… Pourtant tout est en train de se jouer actuellement pour leurs conditions de travail, leurs carrières et leurs rémunérations. Et s’agissant du 1er sujet traité, très égoïstement, rappelons-nous combien nous souhaitons une bonne prise en charge à l’hôpital pour nous et nos proches. Et bien même là, l’être humain d’avant est revenu… Si vous êtes l’être humain d’après et que vous n’aviez pas vu notre appel, il n’est pas trop tard : https://www.unsa-defense.org/ ou bien https://www.unsa.org/  Merci pour l’hôpital et son personnel.

Alors que beaucoup appelle à plus de démocratie, nous sommes loin des 500000 signatures permettant de saisir le CESE, un lieu de démocratie directe dont nous vous parlerons dans la lettre de ce mois !

Même la canicule revient… Cette année, les vacances seront hexagonales. Aussi avons-nous recherché pour vous des lieux de villégiature qui pourraient laisser penser que vous avez pris l’avion ! Bonnes vacances à tous car quoiqu’en pensent certains, elles sont bien méritées. Ces 6 premiers mois 2020 ont été éprouvants.

L’UNSA Défense vous souhaite un très bel été mais… Restez prudent Sars Cov 2 est toujours là, tapi dans les détails !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de juillet-août 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Pour la première fois depuis leur mise en place, les employeurs ont dû mettre à exécution leur plan de continuité d’activité et ce à compter du 17 mars 2020, date à laquelle, les français ont été confinés.

Ça n’a pas été simple et facile dans tous les établissements. Dans nombre d’entre eux, ce document n’a pas été présenté aux représentants du personnel lors de comités d’hygiène et de sécurité au travail (CHSCT) exceptionnels malgré les demandes persistantes de l’UNSA Défense mais également de tous nos collègues. La gravité de la situation n’a pas semblée être prise en compte par les hiérarchique qui ont bien du mal à accepter que 100% de l’effectif puisse ne pas être en présentiel, que le télétravail pouvait parfois voire souvent être mis en place, que l’organisation habituelle devait être abandonnée au profit d’autres organisations plus soucieuses de la sécurité sanitaire telles que par exemple les bordées afin que seulement 50% de l’effectif soit présent en même temps. L’UNSA Défense a traité les sujets au cas par cas dès lors qu’elle en était informée.

Deux mois passant finalement très vite, même confinés, les mêmes difficultés semblaient voir le jour lors de l’élaboration des plans de reprise progressif d’activité (PRPA) tant dans la forme avec la présentation en CTR que sur le fond par un non-respect patent du cadre pourtant clair fixé par la ministre pour cette reprise d’activité. A savoir :

  • Protéger la santé du personnel et de sa famille ;
  • Eviter la propagation du virus sur le territoire en appliquant les mesures
    prescrites au niveau national ;

Tout en remontant en puissance dans les activités du ministère afin de résorber peu à peu le retard pris.

Les mentalités ont dû s’adapter. Et oui, un agent en télétravail peut rendre le même travail qu’en présentiel si la confiance existe. Et oui, les réunions peuvent se faire en visio-conférence… Après avoir entendu les propos de la ministre des Armées et la secrétaire générale pour l’administration sur ce sujet, l’UNSA Défense a bon espoir que les mentalités des managers puissent évoluer.

Pour elle, il ne faut rien laisser perdre des évolutions conduites rapidement sous la pression du coronavirus. Il faut en corriger les méfaits et apporter tous les outils nécessaires.

L’UNSA Défense vous invite à contribuer à la réflexion de l’UNSA « après la crise, un monde à repenser ». Suivez le lien : https://enquete.unsa.info/

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de juin 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Kitty O’MEARA, enseignante à la retraite, habite dans le Wisconsin (États-Unis), inquiète a écrit… et donné naissance à ce superbe poème (traduction ci-dessous) : 

«Et les gens restèrent à la maison.

Ils lurent des livres, écoutèrent, se reposèrent,firent
de l
exercice, firent de lart, jouèrent à des jeux et apprirent de nouvelles façons d’être.

Et ils écoutèrent davantage.

Certains méditaient, d’autres priaient, d’autres encore dansaient.

D’autres rencontrèrent leurs ombres.

Et les gens se mirent à penser différemment.

Et le peuple guérit.

Et, en l’absence de personnes vivant de manière ignorante, dangereuse, insensée et sans cœur, la Terre commença
à guérir elle aussi.

Et quand le danger fut passé, et que les gens se rassemblèrent à nouveau, ils pleurèrent leurs morts, firent de nouveaux choix, rêvèrent à de projets nouveaux et créèrent de nouvelles façons de vivre et de guérir la Terre pleinement, comme ils furent guéris.

 

Chacun vit le confinement à sa façon, selon ses contraintes, son caractère et sa situation, mais des études montrent qu’il n’est pas sans conséquences.

« Mais, pour l’après, il y a peut-être des rêves à partager… »

 Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de mai 2020